• C'est fou, ce que l'on peut avoir l'air stupide ;

    A être étalé sur un planché glacé ;

    Servant de sol, à une veille maison

    Hantée.

     

    C'est fou, ce que l'on peut avoir l'air stupide ;

    Quand on laisse quelqu'un sur nous marcher ;

    Avec ses chaussures aux talons aiguisés ;

    Utilisant ses ongles semblables à des griffes

    Pour nous découper.

     

    C'est fou, ce que l'on peut avoir l'air stupide

    Quand le serpent noir parcourt le long du dos ;

    Il mord, il frappe, il clap, sans pouvoir dire un seul mot ;

    Les bracelets de fer résonnent entre eux ;

    Elle me regarde, le sourire si heureux. 

     

    C'est fou, ce que l'on peut être stupide 

    D'être satisfait d'être satisfaisant ;

    D'aimer être récompensé d'être utiliser ;

    De croire un seul instant, être différent ;

    Aux yeux d'elle, qui à les yeux régalés 

    De ce spectacle dont quiconque aurait pitié.

    ______________________________________________________________________________________

     

    Alors, alors, je vais tenter de parler de ce petit texte. En fait, dans ma tête, il sonnait plus comme une chanson avec un rythme... particulier.

    A l'origine, je voulais me chanter à moi-même la chanson de Mr. Yéyé "Chute libre" dont la première parole est justement "C'est fou ce que l'on peut avoir l'air stupide" et c'est d'ailleurs la seule parole que je connaisse alors, j'ai ensuite improvisé. 

    Je vous met le lien de la vraie chanson si vous voulez l'écouter : https://www.youtube.com/watch?v=00Ch3xnjB2Q

    Je trouvais le rendu assez bien et j'ai tenté de le mettre sur papier vous voir ce qu'il en retournait, et j'ai trouvé ça pas mal. 

    Je ne pense pas que le sens, les "entres les lignes" soient très clairs alors je vais les expliquer un peu. En soit, en écrivant les paroles, j'imaginais une jeune fille qui serait une espèce "d'esclave" et "Elle" serait la maîtresse. L'esclave aurait conscience d'être humilié et ridiculisé mais on comprend dans le dernier paragraphe qu'elle est fière d'elle quand sa maîtresse est satisfaite, qu'elle sait que c'est idiot d'être heureux que quelqu'un aime la voir ainsi traitée. L'esclave aime que sa maîtresse soit fière d'elle car elle pensait qu'elle l'aimait un peu, elle voulait de l'affection.

    Le "serpent noir" représente un fouet et les "bracelets de fer" des chaines. 

    C'est assez particulier, je vous l'avoue. Mais bon, si tout ce qui se passait dans ma tête était sain, ça se serait. 

     


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